La Fondation AMC a aidé financièrement 72 communautés à protéger des personnes vulnérables au cours de la pandémie

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by Personnel de la Fondation AMC

Refuges d’urgence contre les températures hivernales glaciales, paniers de denrées pour les familles à faible revenu, connexions virtuelles pour les personnes âgées isolées : voilà quelques-uns des programmes lancés en réponse à la COVID-19.

Depuis mars, la pandémie n’impose pas seulement un lourd fardeau aux services de santé : elle accentue aussi les inégalités dans différents secteurs, du logement à la sécurité alimentaire. Le confinement et les mesures de distanciation physique ont placé les personnes en situation d’itinérance parmi les groupes vulnérables.

Au cours des sept derniers mois, la Fondation AMC et son Fonds COVID-19 d’aide communautaire pour populations vulnérables de 10 millions de dollars ont permis à des municipalités de créer et d’étendre les services requis au cours de la pandémie, comme les services de logement, de consultation en santé mentale, d’accès au Wi-Fi et à d’autres technologies, sans oublier l’accès à des endroits pour s’isoler et se désinfecter en toute sécurité.

Les programmes mis en place :

Refuges d’urgence

La COVID-19 a forcé les refuges à réduire leur capacité pour respecter les mesures de distanciation physique : beaucoup de personnes vulnérables se sont ainsi retrouvées sans abri. Dans bien des régions canadiennes, se protéger des conditions hivernales extrêmes est une question de vie ou de mort. Des villes comme Iqaluit, Guelph et Prince Albert ont créé des refuges d’urgence pour accroître la capacité d’accueil.

« À cause de la COVID-19, nous avons dû retirer la moitié de nos lits et ouvrir un nouveau refuge. Nous ne voulons pas laisser des gens dans la rue. » – Stephanie Clark, directrice des loisirs d’Iqaluit

Amélioration du réseau Wi-Fi public

Une connexion Internet abordable et fiable est essentielle pour bien des raisons : recherche d’emploi, communication avec les êtres chers, accès à l’éducation. Beaucoup de gens qui ne peuvent se payer Internet comptent sur l’accès gratuit au Wi-Fi dans les bibliothèques et autres lieux publics. Lorsque ces endroits ont fermé à cause de la COVID-19, des villes comme Halifax et St. John’s ont ajouté des bornes à l’extérieur pour maintenir l’accès.

Accès aux toilettes publiques

La plupart des gens ont facilement accès à une salle de bain pour se laver les mains ou se brosser les dents. Pour les personnes sans-abri, ce n’est pas si simple, particulièrement en contexte de pandémie. Vancouver, Winnipeg et Prince George font partie des villes offrant un accès élargi à des toilettes publiques sécuritaires et désinfectées pour réduire le risque de transmission.

« Il est crucial de donner accès à des toilettes dignes de ce nom, propres et sécuritaires pour réduire le risque de transmission de la COVID-19 et de surdoses. » – Susie Saunders, directrice générale du logement non commercial et des opérations sociales à la Ville de Vancouver

Lutte contre l’isolement social

Dans la région de York, en Ontario, des personnes âgées à faible revenu vivant dans des logements communautaires ont reçu des tablettes livrées à leur porte et du soutien technique par vidéo ou par téléphone. Ce programme leur permet de consulter un médecin, de renouveler une ordonnance auprès d’un pharmacien ou tout simplement de rester en contact avec leurs proches, le tout en ligne.

Conversion de chambres d’hôtel en logements temporaires

Dans des lieux touristiques populaires comme Niagara Falls, les chambres d’hôtel vides servent de logement temporaire aux personnes en situation d’itinérance. Les pressions accrues sur les refuges, les hôpitaux et d’autres établissements, ainsi que l’intensification des mesures de distanciation physique, ont fait grimper en flèche la demande de services pour sans-abri.

Apport du Fonds COVID-19 d’aide communautaire pour populations vulnérables de la Fondation AMC en chiffres

  • 72 communautés ont reçu du financement pour aider les personnes vulnérables.
  • 90 % d’entre elles ont aidé des personnes en situation d’itinérance ou risquant de le devenir.
  • Près de 80 % des programmes étaient liés aux services médicaux et de santé, aux services de jour, au soutien à la clientèle ou aux services d’hébergement.
  • 25 % des communautés ont mis sur pied des refuges temporaires ou des solutions d’hébergement à moyen ou à long terme.
  • Plus de 30 % des communautés ont amélioré l’accès à des installations sanitaires ou à des centres d’accueil communautaires.
  • 25 % des communautés ont créé ou augmenté des services de formation et de consultation.
  • 17 % des communautés ont amélioré l’approvisionnement et la distribution d’équipement de protection individuelle (EPI) auprès des populations vulnérables.